LA PRIÈRE HO'OPONOPONO

Comment quelqu'un pourrait-il guérir ou aider quelqu'un d'autre uniquement en se guérissant ou en s'aidant lui-même sans intervenir dans la situation de cet autre ? Comment quelqu'un pourrait-il améliorer une circonstance externe en améliorant et régulant ses propres dilemmes et conflits internes ? Comment un parfait étranger pourrait-il être le reflet d'une part intérieure de celui qui l'observe ?

Une fois, on a demandé au Dr. Hew Len, le père contemporain de la prière Ho'oponopono telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui dans le monde occidental : "Que faisiez-vous pour faire une difference dans la vie de vos patients et pour améliorer leur état mental, sans les voir mais seulement en consultant leurs dossiers médicaux ?" Le Dr. Len a répondu : "Je guérissais simplement les parts de moi qui créaient leur souffrance et leur douleur."

Tout ce qui vous touche parle de vous et vous avez ultimement la responsabilité de répondre et de traiter ce qui réagit en vous. Si vous êtes troublé c'est qu'une part de vous, connue ou inconnue, est entrée en résonnance avec cette situation extérieure. Le désir de changer ce que vous voyez dans le reflet, c'est comme se peigner les cheveux en touchant le mirroir. Rien ne se passe, rien ne change. 

 La prière Ho'oponopono est une manière surprenante de nettoyer et de désactiver les mémoires profondément ancrées dans l'inconscient.

Ce nettoyage ne nécessite qu'une seule chose : de l'AMOUR. C'est grâce à l'amour que les anciens schémas de souffrance peuvent se transformer et se transmuter en possibilités infinies, en inspiration, en ce que le Dr. Len appelle "l'état zéro", un état d'inspiration pure. À partir de cet état, rien n'a encore été écrit, rien n'a encore été pensé. Au fur et à mesure que vous videz le réservoir de tous vos conditionnements et de vos anciennes programmations, un état d'être fait surface à partir duquel vous pouvez tourner la page du chapitre ou du scénario actuel et atterrir sur une page vierge, fraîche, belle et immaculé, remplie de possibilités au-delà de l'imagination.

Un traumatisme se crée toujours en l'absence d'amour. Verser de l'amour sur vos maux les plus délicats vous aidera à abandonner les structures que vous avez construites pour éviter de les ressentir. En ce qui concerne le corps physique, tout le monde sait bien qu'il est toujours pire de se faire mal à nouveau sur une ancienne blessure. Il en est de même pour les "écorchures" plus subtiles comme l'abandon, l'injustice...

"L'inconscient est imperméable à la logique verbale et se méfie des possibles fuites et des conséquences dans la réalité."

^{Anne Ancelin Schützenberger}

La prière Ho'oponopono

Je suis désolé(e)

S'il te plait pardonne-moi

Je t'aime

Merci

CONSEILS PRATIQUES

À qui adressez-vous votre prière ?

À votre enfant intérieur qui porte vos mémoires douloureuses et qui a été laissé seul avec ce poids immense.

À qui demandez-vous pardon ?

À votre enfant intérieur qui est votre inconscient où sont logés toutes les mémoires.

Qui aimez-vous ?

Votre enfant intérieur et les mémoires qu'il porte.

Qui remerciez-vous ?

Votre enfant intérieur qui vous a montré à travers un évènement concret ou une situation, la blessure dont vous devez vous occuper et sur laquelle vous devez verser de l'amour.

RESOURCES

Interview du Dr. Len par Rita Montgomery et Dr. Rick Moss (en anglais seulement)

Regarder les 9 vidéos

Un livre à lire : "Zéro Limite" de Joe Vitale et Dr. Len avec un excellent appendix du Dr. Len

Ho'oponopono et le fonctionnement du cerveau par Sonia Pasqualetto

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"Si nous acceptons que nous sommes la somme totale de toutes nos pensées, nos émotions, nos paroles, nos actes et nos actions passées, que nos vies et nos choix présents sont colorés ou ombragés par cette banque de mémoires du passé, alors nous commençons à voir comment un processus de correction ou de redirection peut changer nos vies, nos familles et notre société."  Mornah Nalamaku Simeona

^{Les photos utilisées dans ce post sont respectivement de : Wiil O. - Omer Salom - Adrian Hernandez - Marek Studzinsky [du site unsplash.com]}